Eva Darlan le blog

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Un espace pour suivre la carrière d'Eva Darlan, retrouver sa filmographie, ses participations au théâtre, à la TV, au cinéma, ses livres... (ps : la créatrice du blog n'est pas Eva Darlan... Un blog conçu par une "fan" ... pour les fans! Si vous souhaitez contacter directement Eva Darlan, elle est présente sur facebook. )


Crue et nue Eva darlan

Publié par evadarlanblog sur 8 Octobre 2014, 15:37pm

Catégories : #Crue et nue

Crue et nue Eva darlan

Tandis que les représentations de Crue et nue se poursuivent au théâtre Essaïon, quelques retours dans la presse ou sur le web:

lextimes.fr

Fait rare, voire exceptionnel, qui mérite d'être signalé : Éva Darlan, fort simplement, vous accueille elle-même au côté de l'ouvreur et vous gratifie d'un fort aimable et jovial Bonsoir ! — comme le ferait une amie — à l'entrée de la minuscule salle (environ 100 places) voûtée du théâtre Essaïon, avant de vous emmener ensuite, quelques instants plus tard, à la découverte du corps des femmes, en général, et du sien, en particulier, de la tête aux pieds, en passant par les seins et le sexe mais sans vulgarité et empreinte parfois d'une certaine pudeur comme une femme ordinaire, une anti-star sans vernis.
[...] le tout est émaillé d'une drôlerie truculente d'un bout à l'autre et l'expédition à quatre pattes avec une lampe torche à la découverte des grandes lèvres et des petites lèvres est un pur bonheur qui vaut à lui seul le déplacement. Bravo Éva ! ■ (A.A.)

froggydelight.com/

Après les "Divins Divans" qui épinglait les névrosés adeptes du sofa freudien, Eva Darlan revient sur scène, toujours sous la direction de Jean-Paul Muel, avec un nouveau seul en scène décapant et militant.

Eva Darlan qui, comme elle l'a indiqué en interview, est "arrivée à un moment divin, où je n’ai plus rien à prouver à personne, où je n’ai plus peur de rien", livre avec ce "Crue et nue" justement sous-titré "Le manifeste de mon corps", une convaincante et réussie composition mosaïcienne qui tient de l'autobiographie, de la comédie et du combat engagé.

En effet, du particulier au général, de son corps - un corps rescapé de haute lutte entre entre le matraquage puritain d'une mère bigote qui lui enseigne le dégoût du corps, les privautés d'un père libidineux et les violences conjugales - au corps des femmes, elle livre un féroce combat non pas contre les hommes mais contre la phallocratie et pour l'égalité des droits de la femme.

Car la comédienne est aussi une fille de Mai 68 et sait qu'on ne se bat pas seule mais avec les autres et pas que pour soi mais aussi, et parfois surtout, pour les autres, celles qui sont privées de liberté et de parole.

Dans un décor de podium de défilé de mode avec tapis rouge cannois et grand miroir trois faces, elle parle d'elle simplement, évoquant en quelques phrases bouleversantes les premiers chapitres de sa vie, et dresse un "état des lieux de son corps" placé sous le signe d'une roborative autodérision pour son pied rond, son cheveu extra-fin, son ongle "paysan", sa peau molle de rousse et sa cellulite entretenue par ses péchés mignon que sont le chocolat et le champagne.

Sans verser dans la psychologie de bazar, ce spectacle a une fonction cathartique : Eva Darlan livre - et se délivre - un peu chaque soir de tout ce que son corps a subi et qu'elle lui a parfois imposé - et son émotion est palpable au moment des saluts.

Et puis, elle s'attaque aux diktats du jeunisme, de la mode et du fameux idéal féminin qui, selon elle, en sus d'engraisser les multinationales, constituent l'équivalent occidental de la burka et loue "le visage abandonné des femmes qui sont fatigués d'être jeune" qui résistent aux sirènes de la chirurgie esthétique contrairement à celles momifiées de leur vivant ne cessant de clamer leur vitalité telle une certaine Jane F.

Avec elle, la lutte féministe doit être radicale pour lutter contre la violence protéiforme infligées aux femmes, des pratiques mutilantes à la prostitution érigée en libre choix de carrière. Car elle dit sans détours ce qu'elle a sur le coeur et parle "vrai".

Mais que le public se "rassure", si Eva Darlan s'engage et monte au créneau, elle ne confond pas tribune et spectacle et dispense des moments jubilatoires de pure comédie dans lesquelles se reconnaît la fibre ribesienne de celle qui fut une des figures de la série télévisée culte "Merci Bernard".

Ainsi en est-il avec le défilé de mode des seins au cours du 20ème siècle, sa carrière déclinée en chaussures ou de l'inénarrable visite du "matrimoine" dont la primeur est laissée au spectateur.

A propos du livre

Psychologies :

Dans CRUE ET NUE, Eva Darlan se scrute. De son nez à ses pieds, en passant par ses bourrelets elle examine son corps… et nous parle du nôtre. Elle dénonce les normes, les souffrances, les luttes ridicules contre le temps et les kilos. Et l’on s’y retrouve avec bonheur et rires. On voudrait souscrire à toutes ses rébellions, à tous ses engouements, à tous ses refus des diktats. Eva Darlan est une sœur pour chacune d’entre nous.

Le Soir :

Eva Darlan n’a peur de rien. CRUE ET NUE est une œuvre qui tranche quelques peu avec l’image enjouée à laquelle la comédienne nous a habitués. Dans ce livre coup de poing, elle n’élude aucun sujet : rapports aux hommes, à la mère, au père, cancer, chirurgie esthétique, cellulite, avortements. Jouer carte sur table, sans compromission a été sa ligne directrice. Ce livre, une nécessité.

Questions de femmes :

Dans un livre très intime, CRUE ET NUE, la comédienne Eva Darlan raconte avec force et émotion son corps et son histoire. L’occasion d’inciter les femmes à s’émanciper du modèle trop parfait qu’on voudrait leur imposer. Une éternelle féministe, militante, passionnée.

Le Figaro et vous :

Eva Darlan publie CRUE ET NUE, un essai qu’elle présente comme le manifeste de son corps. Avec force, la comédienne flamboyante célèbre la féminité et son intimité, sans le moindre tabou. Magnifique

Crue et nue Eva darlan

CHARLIE HEBDO

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