Eva Darlan le blog

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Un espace pour suivre la carrière d'Eva Darlan, retrouver sa filmographie, ses participations au théâtre, à la TV, au cinéma, ses livres... (ps : la créatrice du blog n'est pas Eva Darlan... Un blog conçu par une "fan" ... pour les fans! Si vous souhaitez contacter directement Eva Darlan, elle est présente sur facebook. )


Le Tribunal des Flagrants Délires, Eva Darlan à la radio, Villiers, Rego, Desproges

Publié par evadarlanblog sur 17 Février 2008, 18:23pm

Catégories : #Eva Darlan à la radio

Retour sur Le Tribunal des Flagrants Délires , émission satirique produite par Claude Villiers, sur France Inter entre 1980 et 1983 entre 11 heures et midi à laquelle participa Eva Darlan en compagnie de quelques noms de l'équipe de Merci Bernard.



www.jp-m.eu/tribunal/tribunal.htm C’est à la rentrée de septembre 1980 que Villers produit cette nouvelle émission, en public, Le Tribunal des Flagrants Délires. Le principe : « juger » une personnalité, dont l’acte d’accusation a été établi après un interrogatoire conduit hors antenne par les deux assistants de l’émission, promus juges assesseurs. Des témoins prétendus sont conviés, souvent des chanteurs ou des écrivains. Un réquisitoire et une plaidoirie sont prononcés, puis le jury, composé de cinq spectateurs du studio, fournit un verdict. Enfin, le prévenu, acquitté ou condamné, doit accomplir une peine, en général chanter une chanson, à la rigueur dire un poème. Villers préside (il se fera parfois remplacer par José Artur), Luis Rego fait office d’avocat (parfois, au début, suppléé par Henri Garcin ou Éva Darlan), Pierre Desproges est le procureur de la République (remplacé beaucoup plus tard par Éva Darlan, Serge Papagalli ou Guénolé Azertyop). L’huissier est Bernard Pilot. Au piano, Georges Rabol, excellent pianiste antillais, de formation classique, en uniforme de brigadier de la gendarmerie !Ces réquisitoires furent souvent féroces. Avec le temps, Desproges alla jusqu'à ignorer totalement les invités, pour partir dans de longs exposés sur le cassoulet toulousain, le cancer ou sa dernière quittance de gaz. Le tout était invariablement conclu par la formule rituelle « Donc l'accusé est coupable. Mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ». En guise de défense,Régo alternait ensuite les digressions et les thématiques loufoques, les parodies de jeux radiophoniques (dont le "Jeu des mille francs", qui était diffusé juste après le Tribunal), les fiches bricolages improbables...

Après des débuts un peu lents, l’émission remporte un triomphe, elle doit beaucoup à la personnalité de Pierre Desproges, Mais, contre toute attente, France Inter refuse à Villiers une prolongation de la durée de son émission et le budget nécessaire. Villers démissionne de France Inter et se voit vite engagé comme conseiller à la direction des programmes de Radio Monte-Carlo. Dans ses bagages, il emmène Desproges, qui se verra confier une émission d’une heure le samedi, animée par lui-même et Valérie Mairesse. L’audience de France Inter chute illico ! Si bien qu’en fin de saison, Villers, d’ailleurs déçu par Radio Monte-Carlo, est opportunément rappelé à la maison mère, obtenant ce qu’on lui refusait un an plus tôt. Le Tribunal des Flagrants Délires connaît ainsi une nouvelle naissance après une année d’absence, en septembre 1982, avec les mêmes participants, rejoints par Jeanne Folly, journaliste à « Libération », et qui remplit le rôle – nouveau – du psychiatre chargé de faire le portrait psychologique de l’accusé.

Des dissensions entre Desproges et Villers entraînent au printemps 1983 le départ du premier. L’émission ne connaîtra pas de troisième saison.

Le Tribunal des Flagrants Délires était une émission de radio, mais, on l’a dit, se présentait, au public nombreux admis dans les studios, comme une émission de télévision : le décor d’un tribunal était aménagé, et les participants portaient les costumes adéquats. Le direct ayant été rapidement abandonné, on enregistrait deux émissions à la suite, les lundis, mercredis et vendredis, à partir de 14 heures : six émissions par semaine pour cinq diffusions, cela permettait d’avoir des réserves pour les vacances.

Un des procès les plus célèbres fut celui de Jean-Marie Le Pen Il est même resté historique, puisque le fameux adage de Pierre Desproges, « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui », fut émis durant le Réquisitoire prononcé contre le chef du parti d’extrême droite.

Quelques années après Le tribunal des flagrants délires Eva Darlan et Claude Villiers enregistreront un livre pour enfant : Les deux gredins de R. Dahl


 

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