Eva Darlan le blog

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Un espace pour suivre la carrière d'Eva Darlan, retrouver sa filmographie, ses participations au théâtre, à la TV, au cinéma, ses livres... (ps : la créatrice du blog n'est pas Eva Darlan... Un blog conçu par une "fan" ... pour les fans! Si vous souhaitez contacter directement Eva Darlan, elle est présente sur facebook. )


Célébration, Voix de famille théâtre, Pinter, Planchon, Eva Darlan

Publié par evadarlanblog sur 7 Février 2008, 17:07pm

Catégories : #Eva Darlan au théâtre: zoom sur qqs pièces

 

Célébration, précédé de Voix de famille et Précisément.

D’Harold Pinter

Paru aux Editions Gallimard

Mise en scène Roger Planchon

Décor Ezio Frigerio

Costumes Franca Squarciapino

Lumière André Diot

Son Stéphane Planchon

Théâtre du Rond-Point dirigé par JM Ribes

 

Du mercredi 30 mars au samedi 30 avril 2005 à 20 h30

Les dimanches à 15h

Relâche les lundis

Générales de presse les 1 er et 2 avril 2005 à 20 h 30

 

Avec Michel Lescot (le serveur) Eva Darlan (la mère du serveur), Roger Planchon (le père du serveur), Carlo Brandt (Lambert), Jacques Frantz (Matt et Riley), Sophie Barjac (Prue et Missis Winters), Sabine Haudepin (Julie et Lady Winters), Thibault de Montalembert (Russel), Hélène Babu (Suki-Jane), Jean-Pol Dubois (Richard et Benjamin Winters), Valérie Stroh (Sonia et Millie, la soeur)

 

En prélude à la pièce proprement dite, les parents du serveur (Eva Darlan, en mère possessive accablant son fils de reproches et R.Planchon) expliquent l'enfance de cette personnalité singulière.


Célébration

Dans un restaurant branché, à Londres, un couple, Lambert et Julie, célèbre son anniversaire de mariage, avec un autre couple, Matt et Prue.

Lambert et Matt sont frères. Ce sont des conseillers en stratrégie, qui s’occupent, selon leur propre slogan, de maintenir la paix dans le monde, c’est- à-dire, dans les faits, de déclencher des guerres dans les pays pauvres (pauvres sauf de pétrole ou de ressources lucratives).

Julie et Prue sont sœurs. Elles sont actives dans des organisations humanitaires. Tout cela n’apparaît que peu à peu, au cours de leurs propos superficiels, truffés d’allusions sexuelles, d’où le passé surgit comme une vérité grimaçante sortie de son puits de simagrées.

Ils lient conversation avec une table voisine, où dînent Russell et Suki. Russell est un banquier. Il approuve vigoureusement l’activité de Lambert et Matt. Suki est institutrice. C’était naguère une petite secrétaire, pelotée par ses patrons.

Et elle a été le premier amour de Lambert. Interviennent au cours de la soirée Richard et Sonia, qui dirigent le restaurant et se montrent pleins d’obséquieuse complaisance pour les grossièretés de

leur clientèle friquée ; et surtout le serveur, garçon loufoque qui n’est pas obséquieux, et qui se lance dans des discours délirants, où il évoque un grand-père fantasmagorique, image d’une authenticité humaine disparue, engloutie dans une mémoire schizoïde.

Jean Pavan

 

Critiques
Théâtre on line "une distribution hors pair"

C. Chanaud
"A noter qu'au milieude talentueux [acteurs], Eva Darlan démontre - une fois de plus- dans cette pièce sa capacité à incarner d'autres emplois que le comique ou les primesautiers où elle a déjà donné".

 

Le parisien

C'EST « LA » PIÈCE dont on parle ! Un titre prometteur, un auteur toujours en vogue (Harold Pinter), un metteur en scène chevronné (Roger Planchon) et onze remarquables comédiens à l'affiche d'un théâtre particulièrement innovant (le Rond-Point). Comment, devant tant d'attraits, avouer une déception teintée d'irritation ? En vérité, ce spectacle est composé de deux pièces bien distinctes, réunies par le fil ténu d'un échange téléphonique qui permet aux machinos de changer de décor. Tout commence avec « Voix de famille », un texte conçu pour la radio que Roger Planchon a porté à la scène à grand renfort de portes qui s'ouvrent et se ferment sur un jeune homme (Micha Lescot) découvrant la vie facile et les femmes pour échapper à la mainmise maternelle. On serait ému par la détresse de sa mère esseulée (Eva Darlan) si la mise en scène n'était aussi envahissante, schématique et embrouillée. Planchon, ici, s'est visiblement fait plaisir au détriment de Pinter.... Caustique et désespéré Cela étant, on retrouvera Pinter dans « Célébration », où le dramaturge, plus aigri, caustique et désespéré que jamais, porte un regard sans pitié sur une tablée de parvenus fêtant, dans un luxueux restaurant, un anniversaire de mariage.

 

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